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INES
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PHOTOGRAPHE
Photographe indépendante depuis neuf ans, basée à Bordeaux.
Un attrait naturel pour les rencontres, les récits du quotidien, les gestes qui racontent. Mes terrains de jeu favoris : ateliers, cuisines, rues, visages, mains qui façonnent. Une approche vivante, sensible, sans artifice.
Des images pensées comme des témoignages, et parfois prolongées par des mots quand l’histoire le demande. Des collaborations allant de grandes maisons comme Hermès à des artisans locaux, toujours avec la même attention : faire émerger l’humain.

Mes projets coup de coeur
Crème & Pêche
Cette année, j’ai eu le privilège de croiser la route de deux âmes culinaires exceptionnelles, Crème & Pêche. Ces cuisiniers itinérants, accompagnés de leur fille Lily, m’ont ensorcelé par leur passion, leur générosité, et leur cuisine qui transcende les simples repas pour devenir un véritable moment de partage.


Pourquoi "Crème" ?
Pourquoi "Crème" ? Valentin est Normand d'origine. Élevé au coeur de cette terre riche en traditions culinaires, il a grandi en appréciant les produits laitiers d'exception de sa région. En utilisant la crème fraîche normande, Valentin rend hommage à ses racines et célèbre la qualité et la richesse de ce terroir unique, tout en apportant une touche authentique à chaque plat qu'il prépare.
Pourquoi "Pêche" ?
Léa est la fille d'un marin pêcheur passionné, mais aussi épuisé. Tardivement, elle a pris conscience des conditions particulièrement difficiles et précaires que son père vivait sur le bateau. À travers ce nom, elle rend hommage à ce métier exigeant et aux sacrifices de son papa, en mettant en avant des produits issus de la pêche locale et durable.
Partage & convivialité
Léa et Valentin créent des expériences gastronomiques uniques, où chaque plat raconte une histoire, chaque saveur est une invitation à l’évasion. Leurs tables sont un lieu de partage et de convivialité.
Circuit court
Chez Crème et Pêche, chaque plat est bien plus qu’une simple création culinaire. C’est l’aboutissement d’un engagement fort envers le circuit court et le respect des producteurs locaux. Leur philosophie est simple : cuisiner avec ce que la terre et les artisans locaux ont de meilleur à offrir, dans un rayon de moins de 100 km autour de chaque repas.
Parentalité
Chez Crème et Pêche, la cuisine ne se résume pas seulement à des plats savoureux. Elle est avant tout une histoire de famille, un moment de partage et de transmission. Lily, la fille de Valentin et Léa, fait partie intégrante de cette aventure culinaire. Présente lors des repas, elle symbolise la continuité et l'importance des liens familiaux dans leur approche. En intégrant leur vie de famille dans leur projet culinaire, Crème et Pêche démontrent que l'on peut concilier passion professionnelle et valeurs familiales. Lily, bien qu’encore petite, contribue à cet esprit de convivialité, prouvant que la cuisine est avant tout un acte de transmission et de générosité.





Pourquoi "Crème" ?
Pourquoi "Crème" ? Valentin est Normand d'origine. Élevé au coeur de cette terre riche en traditions culinaires, il a grandi en appréciant les produits laitiers d'exception de sa région. En utilisant la crème fraîche normande, Valentin rend hommage à ses racines et célèbre la qualité et la richesse de ce terroir unique, tout en apportant une touche authentique à chaque plat qu'il prépare.
Pourquoi "Pêche" ?
Léa est la fille d'un marin pêcheur passionné, mais aussi épuisé. Tardivement, elle a pris conscience des conditions particulièrement difficiles et précaires que son père vivait sur le bateau. À travers ce nom, elle rend hommage à ce métier exigeant et aux sacrifices de son papa, en mettant en avant des produits issus de la pêche locale et durable.
Partage & convivialité
Léa et Valentin créent des expériences gastronomiques uniques, où chaque plat raconte une histoire, chaque saveur est une invitation à l’évasion. Leurs tables sont un lieu de partage et de convivialité.
Circuit court
Chez Crème et Pêche, chaque plat est bien plus qu’une simple création culinaire. C’est l’aboutissement d’un engagement fort envers le circuit court et le respect des producteurs locaux. Leur philosophie est simple : cuisiner avec ce que la terre et les artisans locaux ont de meilleur à offrir, dans un rayon de moins de 100 km autour de chaque repas.
Parentalité
Chez Crème et Pêche, la cuisine ne se résume pas seulement à des plats savoureux. Elle est avant tout une histoire de famille, un moment de partage et de transmission. Lily, la fille de Valentin et Léa, fait partie intégrante de cette aventure culinaire. Présente lors des repas, elle symbolise la continuité et l'importance des liens familiaux dans leur approche. En intégrant leur vie de famille dans leur projet culinaire, Crème et Pêche démontrent que l'on peut concilier passion professionnelle et valeurs familiales. Lily, bien qu’encore petite, contribue à cet esprit de convivialité, prouvant que la cuisine est avant tout un acte de transmission et de générosité.




Matthieu Delfini Un arrêt sur mémoire
L’exposition Carnet de voyage, présentée à la galerie Tentö à Bordeaux, ne ressemble pas à une carte postale. On n’y trouve ni clichés exotiques ni grandioses panoramas. À la place, il y a des fragments. Des instants qui pourraient passer inaperçus, mais que Matthieu choisit de révéler. Il les isole, les éclaire, les sublime. Entre images volées et souvenirs prolongés.


C’était une semaine de novembre, lors d’une courte expédition à bord de Chiloé que j’ai plongé pour la première fois dans son univers. Comme une vague qui emporte sans prévenir, ses œuvres m’ont happée. Depuis, je suis son travail avec fascination, guettant ses ombres comme on observe celles de Hopper, cherchant dans ses couleurs les reflets d’une mémoire que seule la peinture sait révéler. Matthieu ne peint pas des illusions. Il ne s’inspire pas du néant, il restitue.
Chaque toile est un éclat de sa vie, un souvenir figé entre deux couches de peinture. Ses tableaux ne sont pas des compositions, ce sont des réminiscences. Comme un photographe capture un instant avant qu’il ne s’efface, il fige ce qui aurait pu disparaître.
Exposition à Bordeaux
De la France au Mexique, du Camerou, au Sénégal, en passant par la Guinée... Chaque toile est un arrêt sur mémoire. Une réminiscence. Une scène observée, vécue, parfois rêvée, toujours intime. Chez Matthieu, le voyage n'est jamais un décor. C'est une empreinte. Et ce carnet de voyage n'a rien d'un guide : c'est un journal presque sans mots, une suite de sensations confiées à la couleur.
On y sent la chaleur d'un après-midi africain, l'ombre d'un mur à Oaxaca, la poussière d'un chemin, la solitude d'une ruelle, la présence discrète d'un inconnu. Il ne peint pas ce qu'il voit, il peint ce qui reste. Regarder les peintures de Matthieu Delfini, c'est faire un pas de côté. C'est voyager non pas à travers le monde, mais dans la mémoire d'un homme qui l'a traversé avec attention.







C’était une semaine de novembre, lors d’une courte expédition à bord de Chiloé que j’ai plongé pour la première fois dans son univers. Comme une vague qui emporte sans prévenir, ses œuvres m’ont happée. Depuis, je suis son travail avec fascination, guettant ses ombres comme on observe celles de Hopper, cherchant dans ses couleurs les reflets d’une mémoire que seule la peinture sait révéler. Matthieu ne peint pas des illusions. Il ne s’inspire pas du néant, il restitue.
Chaque toile est un éclat de sa vie, un souvenir figé entre deux couches de peinture. Ses tableaux ne sont pas des compositions, ce sont des réminiscences. Comme un photographe capture un instant avant qu’il ne s’efface, il fige ce qui aurait pu disparaître.
Exposition à Bordeaux
De la France au Mexique, du Camerou, au Sénégal, en passant par la Guinée... Chaque toile est un arrêt sur mémoire. Une réminiscence. Une scène observée, vécue, parfois rêvée, toujours intime. Chez Matthieu, le voyage n'est jamais un décor. C'est une empreinte. Et ce carnet de voyage n'a rien d'un guide : c'est un journal presque sans mots, une suite de sensations confiées à la couleur.
On y sent la chaleur d'un après-midi africain, l'ombre d'un mur à Oaxaca, la poussière d'un chemin, la solitude d'une ruelle, la présence discrète d'un inconnu. Il ne peint pas ce qu'il voit, il peint ce qui reste. Regarder les peintures de Matthieu Delfini, c'est faire un pas de côté. C'est voyager non pas à travers le monde, mais dans la mémoire d'un homme qui l'a traversé avec attention.




Hermès
Artisan des savoir-faire français
Plongée dans les ateliers de maroquinerie Hermès, au cœur du Sud-Ouest, où le geste se transmet, la main sculpte et le cuir devient pièce d’exception. De la découpe à la couture sellier, chaque étape incarne un savoir-faire rare, préservé avec rigueur par la maison. Une immersion sensible dans l’univers des artisans qui façonnent, jour après jour, l’excellence discrète d’Hermès.


C’est dans un silence presque sacré que commence la visite. Pas un silence vide, mais un silence habité par celui des gestes sûrs, des regards concentrés, des outils précis. Pousser la porte d’un atelier Hermès, c’est entrer dans un monde à part. Un monde où le rythme ralentit, où les gestes comptent, où chaque étape de fabrication devient un rituel.
Dans les ateliers de maroquinerie du Sud-Ouest, le cuir est travaillé à la main, dans le respect d’un savoir-faire rigoureux et exigeant. Avant même la première découpe, il y a l’observation. Une lecture silencieuse de la peau, de ses plis, de sa texture, de son histoire. Puis viennent les gestes, précis, visibles, assumés. Le perlage, la couture sellier, l’astiquage, les finitions.
Chaque artisan suit un enchaînement méthodique, appris et répété jusqu’à la maîtrise.
Tout se fait à vue. Ce sont des gestes sûrs, transmis avec soin, exécutés avec fierté. Ce qui frappe, au-delà de la technicité, c’est l’attention portée au moindre détail. Loin des productions industrielles, les objets prennent forme lentement. On parle ici de temps long, de concentration, de transmission. Chez Hermès, le geste se transmet de main en main.
La main reste le cœur du métier. Elle sent ce que la machine ne perçoit pas, un cuir trop tendu, un fil mal aligné, un équilibre à ajuster. C’est elle qui garantit, à chaque étape, cette exigence qui fait la réputation de la maison.
Chez Hermès, on ne parle pas seulement de luxe. On parle de durabilité, de précision, de fidélité au geste. Un artisanat vivant, ancré, qui fait du beau une affaire de patience et de transmission.
À l’heure où tout s’accélère, les ateliers Hermès rappellent une autre cadence, celle du temps maîtrisé, du geste répété, du soin apporté à chaque détail. Un lieu où l’on ne fabrique pas simplement des objets, mais une certaine idée du temps, du travail, de la précision et du savoir-faire.







C’est dans un silence presque sacré que commence la visite. Pas un silence vide, mais un silence habité par celui des gestes sûrs, des regards concentrés, des outils précis. Pousser la porte d’un atelier Hermès, c’est entrer dans un monde à part. Un monde où le rythme ralentit, où les gestes comptent, où chaque étape de fabrication devient un rituel.
Dans les ateliers de maroquinerie du Sud-Ouest, le cuir est travaillé à la main, dans le respect d’un savoir-faire rigoureux et exigeant. Avant même la première découpe, il y a l’observation. Une lecture silencieuse de la peau, de ses plis, de sa texture, de son histoire. Puis viennent les gestes, précis, visibles, assumés. Le perlage, la couture sellier, l’astiquage, les finitions. Chaque artisan suit un enchaînement méthodique, appris et répété jusqu’à la maîtrise.
Tout se fait à vue. Ce sont des gestes sûrs, transmis avec soin, exécutés avec fierté. Ce qui frappe, au-delà de la technicité, c’est l’attention portée au moindre détail. Loin des productions industrielles, les objets prennent forme lentement. On parle ici de temps long, de concentration, de transmission. Chez Hermès, le geste se transmet de main en main.
La main reste le cœur du métier. Elle sent ce que la machine ne perçoit pas, un cuir trop tendu, un fil mal aligné, un équilibre à ajuster. C’est elle qui garantit, à chaque étape, cette exigence qui fait la réputation de la maison.
Chez Hermès, on ne parle pas seulement de luxe. On parle de durabilité, de précision, de fidélité au geste. Un artisanat vivant, ancré, qui fait du beau une affaire de patience et de transmission.
À l’heure où tout s’accélère, les ateliers Hermès rappellent une autre cadence, celle du temps maîtrisé, du geste répété, du soin apporté à chaque détail. Un lieu où l’on ne fabrique pas simplement des objets, mais une certaine idée du temps, du travail, de la précision et du savoir-faire.




Ces photos sont interdites à la diffusion sans l’accord préalable et la validation de la maison Hermès détenant l’entière propriété de ces images.
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